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Après une bonne nuit de sommeil, nous étions frais et dispos pour entreprendre la visite de Copenhagen.
Un petit secret de voyage pour vous: j'ai visité plusieurs grandes villes et il n'y a pas de meilleure façon de découvrir en quelques heures les grands points touristiques d'une ville que de prendre les autobus à deux étages "hop-on / hop-off". Ces grands bus à deux étages ont deux grands avantages:
- Vous découvrez rapidement les points d'intérêts et prenez note pour plus tard
- Vous avez du transport en commun pour deux jours inclus dans votre prix du billet.
Donc, le truc est généralement de prendre le bus, faire le trajet au complet (sans débarquer), prendre des notes. Puis, vous restez assis pour un deuxième tour et là vous débarquez où vous avez des endroits qui vous intéressent.
Première constatation, comme capitale d'un pays européen, cette ville a peu d'attraits touristiques. C'est une ville simple, sans prétention. Elle possède un riche héritage d'histoire sans nécessairement avoir une multitude de "must" à visiter. En fait, par moment j'aurais pu me croire dans les rues du Vieux Montréal ou du Vieux Québec. Les édifices à quatre ou cinq étages du 18e et 19e siècle, les rues en pavé de briques avec la multitude de touristes qui les sillonnent, les amuseurs publiques qui font leurs prestations en anglais. Nous étions beaucoup moins dépaysés que l'on aurait pensé.
Aussi, cette ville est anormalement calme pour une capitale de cette ampleur. La raison est que Copenhague a fait le virage qui ferait l'envie de Montréal, le virage vélo. À Copenhague, la taxe sur les voitures est de 180%. Oui, oui, 180%. Donc, à toute fin pratique, les voitures sont deux fois le prix de chez nous. Avec le litre d'essence à 2,00$ et un climat plus favorable, tous les habitants sont à velo. Il y a des vélos partout. Il n'y a pas une rue sans piste cyclable. À tous les coins de rue, des amoncellements de vélos s'empilent les uns sur les autres. Le plus impressionnant est qu'ils sont attachés à rien! D'abord, il n'y a pas de vélo de route à 2000$. Ce sont de vielles biquettes. Mais aussi, les vélos sont dotés d'un ingénieux système à la roue arrière. Quand on tourne la clé, le mécanisme complète une "loop" qui verrouille la roue arrière. Certes, on peut partir avec le vélo en entier, mais avec des dizaines de milliers de vélo cheaps dans les rues de Copenhagen, aussi bien voler l'air ambiant!
Le palais royal
Le Danemark est une royauté. Présentement, c'est la reine Margrethe II qui reigne sur le pays et c'est à Copenhague où se trouve le palais royal d'hiver, le palais d'Amalienborg.
Au centre, on voit la Cathédrale de la ville (dont j'ai oublié le nom), Derrière moi, lorsque j'ai pris la photo, de l'autre côté du canal est la salle d'opéra. L'architecte avait eu l'idée d'aligner les trois fondations du Danemark: l'église, l'état et la culture. Le coup d'oeil est effectivement impressionnant. Par contre, la visite du palais est très limitée à quelques pièces du bâtiment que vous voyez à droite de la statue.
Il y a encore les gardes armés qui patrouillent en uniforme de parade qui donne à la fois un air formel et amusant
La Strøget
Ce mot se prononce un peu comme "stroeugue" est en fait la grande rue piétonnière commerciale de la ville. Toutes les grandes marques s'alignent les unes derrière les autres, y compris les fleurons commerciaux du Danemark comme Ecco, Lego et Pandora.
Le matin, avant l'ouverture des magasins (vers 10h00), les rues étaient relativement abandonnées et on pouvait y découvrir la beauté des facades et apprécier le calme avant l'arrivée des grands bateaux de croisière.
Par contre, à notre retour en après-midi, la rue débordait de touristes, autant que dans les rues commerciales de Venise ou de Rome. Les commerçants ont réussi à nous siphonner au passage. Je me suis acheté une paire de soulier de marche Echo (mes souliers de marche étaient brisés) et Alexandra s'est achetée une nouvelle bille Pandora à l'effigie du "O" de Pandora avec la petite couronne en or par dessus, qui représente justement la couronne royale du Danemark. Tant qu'à acheter, on a acheté local!
La rue Nyhavn
Se prononce "nuhawne", cette rue bord un canal qui mène à la mer. Les façades des édifices sont un kaléidoscope de couleurs pastelles, où chaque photo prise peut servir comme carte postale. D'ailleurs, c'est souvent une image de Nyhavn que l'on voit lorsqu'on pose une photo de Copenhagen. Pourtant, la rue n'a qu'à peine un kilomètre. Mais elle en offre plein les yeux.
C'est à un des petits cafés à droite de la photo que nous avons pris le lunch. Les menus étaient mi-touristes, mi-locaux. La partie "touriste" affichait de prix exhorbitants, comme un club sandwich à 30$. La partie locale avait les sandwichs ouvertes (pain et garniture sur le dessus, appellé Smørrbrød) autour de 13$. On a donc mangé local et apprécié la magnifique vue sur le canal sous le chaud soleil d'été. D'ailleurs, les deux derniers jours ont été des "canicules" pour les danois. La température normale est généralement autour de 21 degrés. Nous avons eu des 27 et 28 degrés. On a apporté la chaleur de Montréal avec nous!
En vrac
Quelques photos en vrac. D'abord, la photo de la statue de la "petite sirène". La même que dans l'histoire, mais pas la version bonbon de Walt Disney. C'est la sirène de la version originale, dont l'auteur Hans Christian Andersen est danois. Dans la version originale, la sirène n'a pas son prince et se suicide dans la mer ou elle devient écume.
Ils ont donc fait une petite statue qui est un lieu de pèlerinage touristique à Copenhague. Malheureusement, ma photo n'est pas très bonne (en contre-jour), mais je ne pouvais l'ignorer dans mon blog du jour:
Nathalie voulait absolument que je montre cette photo, elle qui gèle si souvent sur nos terrasses au Québec. Vous allez voir que les danois prévoient d'avance qu'il risque de faire plus frais le soir pendant le souper. Sur chaque chaise, vous avez une couverture pour vous!
Voilà. C'est la fin de Copenhague. Demain, nous allons découvrir notre majestueux navire de 19 ponts, le Princess Royal!
Comme il n'y aura pas de visite de ville demain, je vais tenter de vous faire découvrir le plaisir de monter à bord d'un tel navire la première journée.
À demain!
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