Pour cette deuxième journée à Carleton, nous avions une petite randonnée en montagne relaxante. Du moins, c’était le plan.
Notre guide Catherine avait cherché sur internet et trouvé un sentier « facile et relax » sur le Mont St-Joseph, la montagne qui surplombe Carleton. Même Nathalie avait fait des recherches et affirmait que ça serait « comme la promenade au Parc des Chutes de Rivière-du-Loup ».
Je me suis donc préparé simplement : t-shirt, jeans et souliers confortables. On apporte 4l d’eau pour le groupe (après tout, ça va prendre une heure ou deux à faire), des petits sandwichs, des légumes… de quoi à se faire un pic-nic rendu en haut.
On se gare donc au stationnement P1 (Éperlan) et on s’engage sur le sentier la Taguine qui nous mènera au sommet.
On monte. On monte et on on monte encore. Dans ma tête, je me dis que finalement, ils ont mis la montée au début et on va avoir du plat par la suite. Je pousse donc et on monte encore.
Après 25 minutes de montée constante, j’abdique et je prends une pause avec un léger sentiment d’avoir abandonné mes girls. Pourtant, en me retournant, je vois qu’elles sont rouges écarlates et que des goutes de sueur leur perlent du front. Finalement, je n’étais pas le seul fatigué.
On sombre donc dans la cacophonie du « coudonc, ce n’est pas si facile cette piste » et les « ça ne finit plus de monter ! ».
On prend un peu d’eau et on reprend. On monte. À chaque coude du sentier, lorsqu’on espère arriver finalement sur le plat, non… ça monte encore.
Au bout du compte, nous arrivons au stationnement P2 (qui est environ mi-chemin au sommet) et on regarde l’appli sur mon téléphone : 1.5km et une ascension totale de 1100 pieds (350m). On a monté les deux tiers de la montagne en 50 minutes. On n’est définitivement pas sur le sentier du Parc des Chutes. Mes jeans sont détrempés comme si j’étais tombé dans une piscine et mon nez est maintenant une chute de sueur.
Heureusement, la deuxième partie du sentier était beaucoup plus facile et la vue au sommet valait l’aventure. Nous avons pris le lunch près de l’oratoire et nous avons repris le chemin pour redescendre, vainquant la tentation de faire du pouce pour revenir en bas.
En bref, une fois le circuit terminé, nous aurons buché 9,5km et 600m (un peu plus de 1500 pieds0 de dénivellation totale. Aussi un beau 2400 calories de brûlées (selon l’appli), laissant de la place pour le souper.
Restaurant Tosca, 574 boul Perron, Carleton-sur-Mer
Pour la soirée, nous avions un moment fort du voyage qui nous attendait. Une collègue de Nathalie a décidé il y a 8 ans de quitter la ville et venir s’établir à Carleton. Son conjoint est italien et ils ont ouvert un restaurant en plein cœur de la ville : le Tosca.
Jo et Élise nous attendaient donc les bras ouverts pour nous faire découvrir les plaisirs de leur carte.
Notre table se trouve dans la section véranda près des fenêtres. De l’autre côté, le soleil orangé et rose descend doucement derrière les montagnes et baigne la baie de couleurs pastelles. Au loin, un voilier entre au quai et complète la scène pittoresque.
Jo vient nous voir et nous présente son menu. Ce soir, quelques sélections sont à l’ardoise seulement : deux entrées et un plat de pâtes.
On se concerte et on décide de se partage des entrées : chou-fleur en sauce au gorgonzola, moules de Carleton au vin blanc, saucisses italiennes en sauce tomates et une assiette d’antipasto variées.
Tout était divin, la sauce au gorgonzola était riche sans être dérangeante, complémentant parfaitement le chou-fleur. Les moules étaient tendres et gouteuses. Elles ne pouvaient être plus fraiches, Jo nous expliquait qu’il les achetait chez un voisin de l’autre côté de la rue. L’assiette d’antipasto était parfaite, avec d’excellent produits. Les saucisses italiennes étaient excellentes, mais la sauce aux tomates épicées qui les accompagnait était simplement divine. Honnêtement la meilleure sauce tomate que j’ai mangé.
Puis, pour le plat principal, on ne pouvait s’en tenir à un seul choix. Nathalie et moi avons décidé de se partager deux plates de pâtes : Penne à l’huile et ail avec pancetta, parmesan et chapelure ; Penne aux champignons avec tomates, ail et olives noires. Encore une fois, des plats sans prétention, mais savoureux, relevés et distingués.
Pour compléter, quoi de mieux qu’un cannolo (j’en ai mangé qu’un seul). La dernière fois que j’en avais mangé, c’était à Taormina en Sicile. Jo n’a rien à envier aux cannoli d’Italie. Le cannolo était excellent, croquant et la garniture avec un petit quelque chose d’unique et différent.
Le verdict : 40/40 – nous avons tous donné un 10/10. Vous ne pouvez pas aller à Carleton sans prévoir un repas au Tosca. Par contre, vous devrez venir entre mai et octobre, sinon il sera fermé!
Comments